Roma c’est l’élégance, l’architecture et le passage de l’histoire à la modernité. Ferrari illustre ainsi une alliance du passé de la 250 GT Berlinetta Lusso, et de la 250 GT 2+2, y ajoutant quarante ans d’expérience, un retour vers le futur pour une berline emblématique et intemporelle aux lignes fines et élégantes.
Une poupe sportive, nez de requin, sculpté dans un bloc unique, agressif, évoquant la sportivité du cheval cabré. Une proue inspirée du passé, une ligne interminable, élancée, sophistiquée caractérisant le nouveau message de Ferrari :
La Polyvalence !
Ce 2+2, est stylé pour un week-end à la mer, un frisson sur un circuit et le confort d’une utilisation quotidienne pour aller au bureau COVID Free.
Tous les chemins mènent à Roma ? Les deux sièges à l’arrière sont abattables et dédoublent ainsi le volume du coffre pour une après-midi golf, ou une descente à ski.
Le dual cockpit est l’innovation offrant une certaine intimité avec un pilotage isolé, une source de concentration, mais aussi un univers multimédia partagé avec toute la famille.
L’écran 16 pouces ‘pilote’ est aussi ludique que versatile. L’écran 8,4 pouces touch screen, central, est celui du partage, la connexion des 2 cockpits, et le troisième écran ‘copilote’ offre une gestion de l’univers interactif tout en gardant un œil sur la sportivité.
Un effleurement sur la poignée grâce à « Comfort Access » pour l’ouvrir, une pression sur le volant digitale rétro-éclairé et le V8 chante dans un univers de luxe traditionnel et moderne, revêtu de matériaux Italiens de la plus haute qualité et notamment le cuir pleine fleur Frau, l’Alcantara, l’aluminium chromé et la fibre de carbone.
L’assise est on ne peut plus précise avec 18 positions pour un ressenti optimale des mouvements latéraux et un confort ultime par tout temps avec la ventilation et le chauffage intégré.
La sportivité passe par l’emblématique Manettino Ferrari sur le volant, à cinq positions, issu de l’expérience en F1 et de la philosophie « les mains sur le volant, les yeux sur la route ».
Le choix était difficile pour notre test sous la pluie battante de la région de Chantilly en quittant le palace Mont Royal à la Chapelle en Serval … Wet, Confort, Sport, Race ou ESC off ?
La raison l’emporte sur l’instinct de pilote… Wet pour garder un contrôle de la motricité et ne pas lâcher 620cv et 760 Nm de couple développé par le V8 bi turbo et ainsi apprécié une balance parfaite de la répartition de la masse 50/50 et un centre de gravité très bas grâce au moteur central placé derrière les roues avant.
En réponse à une météo capricieuse, exercice sympathique. La Roma a bénéficié de la nouvelle boîte de vitesse 8 rapports à double embrayage emprunté à la SF90 Stradale hybride de 1000cv, il fallait alors profiter de ce 8ème rapport, à 50km/h et enfoncer la pédale de droite pour comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’être plus gourmand de puissance.
Facile à conduire, précision de la direction, et tenue de route exceptionnelle grâce au système Side Slip Control 6.0 utilisé pour la première fois sur une Ferrari GT et un châssis composé de 70% de nouveaux éléments.
On appréciera la sobriété de l’aileron, qui fait son apparition au-dessus de 100km/h et son efficacité en appui ainsi qu’à haute vitesse.
Et ce propulseur ?
Élu Meilleur V8 des 4 dernières années, et Ferrari trône avec le meilleur moteur du monde des 20 dernières années. Il affiche 3,4 sec de 0 à 100 km/h et 9,3 de 0 a 200 km/h, le tout dans une sonorité contrôlé, de la discrétion pour la ville au rugissement connu de la marque en mode race, bref, un volet connu mais tellement jouissif !
Des freins en carbone céramique de série comme sur toutes les nouvelles Ferrari sont certes sur-dimensionné, mais offre une sécurité et une performance à chaque instant.
Comme un chef d’œuvre des plus grands peintres Italiens, le bleu Roma, unique au modèle est l’une des couleurs infinies proposées.
Des pavés, aux virages sinueux en passant par les longues courbes de la forêt domaniale d’Ermenonville, j’atteste !
Ferrari a réussi son pari d’offrir une voiture de tous les jours d’un raffinement issue de l’inoubliable classe à l’Italienne.
Ultime info : Le coût du ‘joujou’ … plutôt de ce bijou? À partir de 198. 205 €
Nicolas SOCQUET
Remerciements à Ferrari & Charles Pozzi pour cet essai.
Crédits photos : FERRARI, Charles POZZI et Nicolas SOCQUET